À propos de
l’artiste
Jackie Basquin, connue sous son nom d’artiste Fille de trompe-l’œil*, est une artiste peintre québécoise basée à Montréal.
Diplômée en graphisme du Cégep du Vieux Montréal, elle développe depuis 2012 une pratique artistique influencée par le réalisme et le trompe-l’œil. Son travail met en valeur des images et objets chargés de souvenirs, jouant sur les détails et la précision pour capter l’essence du familier.
Une réflexion nostalgique
Jackie Basquin explore présentement la reproduction d’image en conservant son style figuratif singulier. Elle crée des séries de toiles peintes à l’acrylique dans son atelier situé dans le quartier Rosemont–La Petite-Patrie.
Elle s’inspire de photos prises dans ses albums de famille, d’architecture, d’emballages et de magazines qu’elle déchire et plie; ses œuvres sont un moyen d’explorer ses souvenirs en illustrant un fragment d’histoire. Elles sont le résultat d’une réflexion nostalgique sur son passé, des moments de bonheur insoupçonnés transformés en images figées dans le temps, façonnées dans l’unique raison de ne pas oublier.
Sa toute première œuvre présentant la grille (les carrés) est réalisée en 2012 sur une toile trouvée sur le bord de la rue, des languettes de papier journal y sont à moitié collées et arrachées. Elle introduit d’abord la grille pour camoufler la texture du papier sur la toile recyclée, mais l’adopte instinctivement sur les toiles suivantes; la grille devient alors un outil qui la pousse à trouver l’équilibre entre la forme et la ligne, la couleur et la texture.
* Son nom d’artiste est un hommage à son père qui a étudié la peinture en trompe-l’œil aux Métiers d’Arts à Paris.
L’exposition De mère en fille
En été 2016, Jackie participe à sa première exposition avec sa mère Doris Bordage à L’Espace Contemporain, Galerie d’Art de Québec. Pour découvrir l’artiste peintre Doris Bordage: dorisbordage.com.
1991; Une graine
plantée dans le jardin
de l’Îlot Fleurie
Née à Québec en novembre 1990, Jackie Basquin est aussitôt plongée dans l’univers créatif de deux parents artistes; Christian Basquin, trompe-l’œil et Doris Bordage, artiste peintre.
C’est au milieu des immeubles à l’abandon du quartier Saint-Roch que la jeune artiste s’enracine durant 5 ans, s’appropriant crayons et pinceaux avec un désir immuable de créer.
Un mouvement populaire
Toute jeune, elle apprend par observation; sa mère l’emmène d’un bout à l’autre de Québec lors de ses collaborations artistiques.
À l’âge d’un an, sans trop le savoir, elle prend part à l’effervescence soulevée par les artistes qui ont donné vie à l’Îlot Fleurie à Québec. Ses parents étant au nombre des quelques artistes de la première vague qui, en juillet 1991, ont donné leur appui à l’artiste Louis Fortier pour s’approprier l’Îlot Fleurie et faire du terrain vague de Saint-Roch un espace communautaire avec un jardin, des sculptures, des murales et des performances artistiques en tout genre.
En 1993, grâce au mouvement populaire de l’Îlot Fleurie, la ville de Québec construit le parc Jardin Saint-Roch au pied de la côte d’Abraham afin de revitaliser le quartier alors surnommé «Plywood City».
En 1996, elle quitte Québec avec sa mère pour aller vivre et étudier à Montréal. En 1997, la ville de Québec décidera de déménager l’Îlot Fleurie sous les bretelles de l'autoroute Dufferin-Montmorency.
Pour en connaître plus sur l’histoire de l’Îlot Fleurie: artistelouisfortier.com.
Les premières fresques de l’Îlot Fleurie en images
«Entre deux allées de pétanque et un immense jardin communautaire, un atelier à ciel ouvert, des artistes, des enfants, des rêveurs… Pendant cinq ans, [Louis] Fortier s’investie dans la réalisation de cette œuvre collective.»
Artiste peintre
& graphiste
Art local.
L’achat d’art local, c’est un geste concret qui encourage la création d’œuvres faites avec passion et réflexion tout en favorisant l’épanouissement des artistes locaux.